Témoignages

17 ans sur l’ile

Jusqu’en 1971, Armand Joly a passé toutes ses vacances sur l’ile de Berder avec sa famille. Nous l’avons longuement interviewé. Il nous fait revivre cette période.

L’ile qu’il a connue était privée et accessible seulement avec autorisation. Il témoigne de la vie sur l’ile ou vivaient jusqu’à 300 personnes. Un parking y abritait entre 50 et 80 voitures. Des camions de livraison passaient sur le gué. Le tout se passait alors  sans problème. 

Les photos qui agrémentent l’interview nous montrent l’évolution de l’ile. Berder a été  magnifiquement entretenue par les religieuses qui en étaient propriétaires. Elles avaient réussi à maintenir ce qui avait été créé par le Comte Dillon et développé ensuite par la Duchesse d’Uzès. Quand le Comte Dillon en était devenu propriétaire à la fin du 19ème siècle il n’y avait pas d’arbres sur  l’ile comme d’ailleurs sur les autres iles du golfe ou à Larmor-Baden.  Le Comte Dillon est également à l’origine de l’épanouissement du village. Le film témoigne de cette époque. 

Aujourd’hui l’ile est en grand péril. Ce patrimoine historique de Larmor-Baden est en très grand danger. 

Il y a un nouveau propriétaire, le Groupe Giboire, qui s’est engagé à la faire revivre et à restaurer les bâtiments. Le coût de cette restauration est très important et doit être financé. Un projet d’hôtel 4 étoiles, ni 5 étoiles, ni palace comme le disent de manière mensongère les détracteurs, a été déposé. 

Ce projet permettra la sauvegarde de l’ile et de son patrimoine. Il faut que ce projet aboutisse. 

Pour les habitants et les commerçants de Larmor-Baden, que nous représentons, il n’y en a aucun autre projet pour la sauver. Il y a grande urgence.  Chaque jour qui passe augmente le péril comme vous pourrez le voir sur la tour, les toitures et La Chapelle;

Ce projet va non seulement sauver l’ile mais en plus créer des emplois à Larmor-Baden pour de nombreuses personnes et faire vivre les commerces. 

Les visiteurs pourront toujours visiter l’ile, comme aujourd’hui sans aucun changement, et bénéficier des vues magnifiques sur le Golfe de Morbihan dans un cadre sauvé et restauré. 

L’ile restera accessible comme aujourd’hui. Il n’est nulle question de pont pour remplacer le gué, ni d’héliport pour les clients de l’hôtel. Le parking est équivalent à celui qui existait du temps des religieuses, quand il pouvait déjà accueillir jusqu’à 80 voitures comme en témoigne Armand Joly.

Il faut constater les réalités et rétablir la vérité face à ceux qui font courir des informations inexactes.